JUGEMENT DU POSEUR DE CABLE
Jean-François Orliac est condamné pour homicide involontaire à 8 mois de prison avec sursis et 1500 euros d'amende par le Tribunal Correctionnel de Montpellier (21/11/2007).
D
écès de Frédéric Federici : du sursis pour le poseur du câblePour mémoire, Frédéric était un enduriste expérimenté
de 42 ans, cadre bancaire, et père d'une petite fille. Il est décédé le 30 avril 2006 en heurtant un câble tendu par Jean-François Orliac, alors qu'il se promenait à moto sur un chemin ouvert à la circulation publique.Installé quarante-huit heures seulement avant le drame, le filin de diamètre 8 mm n'était pas signalé, alors même qu'il était invisible car situé dans un virage en haut d'une montée.Absent lors de la lecture du verdict, Jean-François Orliac, cogérant du réputé domaine viticole de l'Hortus, devra à présent vivre avec la mort d'un homme sur la conscience. Pour autant, la sanction pénale prononcée reste selon nous insuffisante pour dissuader à l'avenir certains seigneurs des campagnes de poser des « collets à motards ».
C'est pourquoi les pratiquants poursuivent le combat aux cotés du Codever et de la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC), pour ne plus risquer de rencontrer ce genre de piège au détour d'un paisible chemin de campagne.
Afin d'exposer leur plan d'action, une réunion est organisée par le Codever, avec le soutien de la FFMC 34 et du moto-club MotoCHU34. Elle aura lieu le lundi 17 décembre 2007 à 20h30, salle du moto club « La Cible » à Frontignan (route de Balaruc).
Cette assemblée est ouverte à tous les pratiquants des loisirs verts ou usagers des chemins : motards, quadeurs, vététistes, marcheurs, cavaliers, adeptes du 4x4, chasseurs, etc. Les citoyens qui refusent la violence comme méthode de résolution des difficultés relationnelles sont les bienvenus. La réunion sera co-animée par Charles Péot, porte-parole national du Codever.
Contact : Marin Mawois (répondeur au 04 67 60 70 58) ou marin.mawois@codever.fr.
« des dangers pour les autres usagers »
C'est ainsi que la circulaire Olin du 6 septembre 2005 qualifie les randonneurs motorisés. Or, depuis fin 2004, on dénombre trois décès et près d'une dizaine de blessés graves dus à des obstacles non signalés du type barbelés. Combien de morts faudra t-il pour que le Ministère de l'Ecologie, les associations écologistes, ou encore les syndicats de propriétaires forestiers, si prompts à accuser les randonneurs motorisés de tous les maux, se décident à condamner ces pièges barbares ?ROGER DERHAN
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